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6 octobre 2012 6 06 /10 /octobre /2012 18:23

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1. PARLEZ-EN A VOTRE ENTOURAGE

 

Trop souvent la victime est isolée.... Ca fait partie de la stratégie mise en place par les auteurs de violences. Soit, il entame un réel travail de dénigrement de sa belle-famille, semant le doute dans l'esprit de sa victime sur les intentions de ses proches à son égard. Soit, au sein de sa belle-famille il fait passer sa victime pour une affabulatrice, une femme mal dans sa peau etc... S'octroyant le rôle du compagnon équilibré, sympathique.

Il suffit souvent d'une tierce personne pour que la personne réalise qu'elle est une victime et que ce qu'elle vit n'est pas NORMAL.

 

 

A SAVOIR:

 

SI VOUS DÉCIDEZ DE RESTER Choisissez une personne de confiance :

 • qui gardera des numéros de téléphone importants à portée de mains
• avec qui vous conviendrez d’un code d’alerte pour les cas d’urgence, qu’elle puisse prévenir la police
• qui conservera vos papiers importants ou une copie
• qui gardera, en cas de départ précipité, un sac d’effets personnels appartenant à vous et vos enfants.

•Informez vos enfants de la conduite à adopter : où se réfugier, qui appeler...


SI VOUS DÉCIDEZ DE PARTIR Que vous soyez mariée ou non, vous pouvez quitter votre domicile et vous réfugier dans un lieu de votre choix avec vos enfants :

• chez votre famille
• chez des amis
• dans un centre d’accueil spécialisé
• dans un lieu d’hébergement temporaire sur proposition des assistantes aux victimes des zones de police

 

 

2. ALLEZ, AU PLUS VITE, DEPOSER UNE MAIN COURANTE

 

La plainte est à distinguer de la « main courante », qui est une simple déclaration des faits à la police ou à la gendarmerie. En aucun cas la main courante ne permet le déclenchement de poursuites contre l’auteur. Elle ne donne lieu, en principe, à aucune enquête, ni à un suivi judiciaire. Il s'agit essentiellement d'établir un document écrit sur un évènement subi par la victime, susceptible d’être utilisé en cas de procédure judiciaire ultérieure. Dans votre intérêt, conservez le récépissé de dépôt de main courante.

 

Pensez à préserver toutes les preuves attestant de votre dommage :
• certificats et attestations médicaux décrivant vos blessures, votre incapacité
de travail, etc. ;
• attestations de praticiens (médecins, psychologues) décrivant les troubles
et l’importance du traumatisme subi.
Pour les préjudices matériels, conservez toute trace écrite attestant de votre
dommage et des frais éventuels entraînés par les détériorations matérielles
(contrats en cas de perte d’un revenu, factures, constats, devis, etc.).

Pour connaître vos droits, vous pouvez vous adresser à des professionnels et à des services spécialisés dont la mission est de vous informer, vous conseiller et défendre vos intérêts.

 

3. DEMANDEZ DE L'AIDE AUPRES DES ASSOCIATIONS D’AIDE AUX VICTIMES


Elles accomplissent gratuitement leurs missions. Les associations d’aide aux victimes informent les victimes sur leurs droits et les moyens de les faire valoir. Elles les accompagnent sur le plan pratique, par exemple en les aidant lors du dépôt de la plainte, ou de la constitution de partie civile. Elles peuvent être présentes lors des audiences pénales et aider les victimes à mieux comprendre les jugements rendus, leurs conséquences, etc.. La plupart d’entre elles proposent une aide psychologique notamment lorsque le traumatisme subi handicape le cours d’une vie normale.

 
Vous serez orienté vers l’association la plus proche de votre domicile en appelant le : 3919 (appel gratuit d'un téléphone fixe) ou le 08 842 846 37(coût d'un appel local). Vous pouvez également être accueilli et renseigné dans les maisons de justice et du droit (MJD), où des informations et des consultations juridiques sont données par des professionnels du droit. Pour connaître leur adresse, renseignez-vous au tribunal le plus proche de votre domicile, à la mairie ou consultez le site internet du ministère de la Justice : www.justice.gouv.fr.

 

A SAVOIR:

 

Dans 70 % des cas, les scènes de violences se déroulent devant les enfants. Dans 10% des cas, ils en deviennent également les victimes. Qu'ils soient témoins ou victimes, les enfants en gardent de terribles séquelles et traumatismes. Troubles de l'alimentation, troubles du sommeil (enfant tiraillé par ses cauchemars ou insomnies n'osant pas dormir de peur des violences subies par sa mère la nuit), troubles du langage, troubles de l'audition, maux de ventre, migraines, troubles respiratoires, syndrome de stress post-traumatique, dépression lié à la culpabilisation... On dit dans le langage scientifique que l'enfant somatise!

 

 

4. FAITES VOUS ASSISTER D'UN AVOCAT


Ce professionnel du droit étudiera les faits pour savoir s’ils constituent une infraction. Il vérifiera la solidité de vos arguments et de vos moyens de preuve. Il vous conseillera sur les démarches à suivre pour être indemnisé. Dans le cadre d’un procès, il peut vous assister et vous représenter.


Choisir un avocat Il existe des consultations gratuites d’avocats donnant accès aux premières informations nécessaires à vos démarches. Elles sont organisées dans la plupart des tribunaux, des mairies et des maisons de justice et du droit.


Vous pouvez vous procurer la liste des avocats exerçant près de chez vous auprès de l’ordre des avocats du tribunal de grande instance dont dépend votre domicile, ou en consultant le site du conseil national des barreaux (www.cnb.avocat.fr, rubrique « Vie des barreaux »).
Si vous hésitez à prendre conseil auprès d’un avocat ou à agir en justice parce que vos ressources sont modestes, vous pouvez, sous certaines conditions, bénéficier de l’aide juridictionnelle.

 

De nombreux contrats d’assurance (habitation, automobile, cartes bancaires, etc.) contiennent des clauses de « défense-recours ». Ils peuvent également prévoir une protection juridique. Ces dispositions vous permettent de bénéficier de conseils et d’une assistance juridique.

 

 

A SAVOIR:

 

Pour évaluer le préjudice corporel, les médecins experts utilisent la notion juridique d’incapacité totale de travail (ITT). Il s’agit de la période pendant laquelle la victime est dans l’incapacité d’effectuer les actes de la vie courante. Elle ne correspond en aucun cas à un arrêt de travail (il est donc possible de déterminer une ITT pour un enfant, une personne âgée ou un chômeur).
Elle est nécessaire pour l’évaluation des préjudices de la victime au plan judiciaire.
À ne pas confondre avec l’IPP (Incapacité Permanente Partielle). Il s’agit de l’invalidité (physique ou psychologique) dont reste atteinte la victime. Elle n’est évaluable qu’après la date de consolidation, qui est la date fixée par les médecins experts, à partir de laquelle il n’y a plus d’aggravation ou d’amélioration possible de l’état de la victime.

 

 


 

 

 

 

Virginie ;)

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6 octobre 2012 6 06 /10 /octobre /2012 17:14

La violence conjugale est la violence au sein du couple. C'est un processus évolutif au cours duquel un partenaire exerce, dans le cadre d’une relation privilégiée, une domination qui s’exprime par des agressions physiques, psychologiques, sexuelles, économiques ou spirituelles. La violence conjugale a des conséquences importantes pour les victimes ainsi que pour les éventuels enfants du couple.

 

 


 

 

Une femme meurt tous les trois jours de violences conjugales en France

Un homme meurt tous les dix jours de violences conjugales en France. 


 

Les formes de violence

 
La violence verbale: Si certains hommes violents vont, élever le ton, pour intimider leurs compagnes, d’autres, au contraire, vont prendre une voix plus suave, la victime reconnaîtra bientôt cette tonalité dangereuse. Un autre gardera son timbre habituel, mais abreuvera d’injures, de menaces, de sarcasmes sa compagne.

La violence psychologique s’exprime par des attitudes diverses, des propos méprisants, humiliants.Progressivement la victime perd confiance en elle-même en ses possibilités. Cette violence peut conduire à la dépression, à l’alcoolisme, au suicide.

La violence physique, contrairement à une idée répandue, n’est pas toujours présente dans des situations de violence conjugale. .

La violence sexuelle... c’est la plus cachée. La personne violente oblige sa compagne à avoir des rapports sexuels malgré elle, avec lui ou avec d’autres partenaires selon ses propres fantasmes, parfois il la forcera à se prostituer. Les viols, les agressions sexuelles, les rapports acceptés sous la contrainte ou pour le calmer sont réguliers.

La violence économique exercée différemment selon les milieux (allocations familiales jouées ou dépensées au bar ; revenus déposés sur un compte joint dont lui seul détient signature, carnets de chèques et carte bancaire ; biens immobiliers de madame qui disparaissent sous la gestion bienveillante de monsieur...), cette violence aura pour objet de déposséder la victime de toute possibilité d’autonomie financière.
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Des cycles qui s'inscrivent dans une spirale...

L’escalade : au début, il y a un couple, tout va bien, puis petit à petit, s’installe la tension dans la relation. Sous prétexte que... la salière est mal placée, les enfants le fatiguent, elle a trois minutes de retard, elle démontre trop de plaisir en compagnie de..., surcroît de travail, alcool, stress, chômage, maladie... Le prétexte devient le déclencheur de l’incident : pour éviter une scène, la victime tente par tous moyens d’abaisser la tension de son partenaire. Elle devance et se plie à ses exigences. Elle a peur, est paralysée, tétanisée.

L’explosion : l’épisode violent aura lieu, quelle que soit la forme de violence utilisée, l’auteur donne l’impression de perdre le contrôle de lui-même : « il dit qu’il ne peut pas s’en empêcher » La victime se sent démunie, détruite intérieurement.

Le transfert : la crise a eu lieu, l’auteur tente d’en annuler sa responsabilité, le prétexte déclencheur devient l’excuse utilisée pour transférer cette responsabilité à la victime. Si... la salière n’avait pas été mal placée, les enfants ne l’avaient pas fatigué, elle n’avait trois minutes de retard, elle n’avait pas démontré autant de plaisir en compagnie de..., surcroît de travail, alcool, stress, chômage, maladie.., de son côté la victime intériorise cette responsabilité, elle le connaît bien, il n’aime pas qu’elle : s’habille comme ça, travaille, parle avec ses amies... c’est de sa faute, elle en oublie sa colère, pour que cette violence cesse, elle pense que c’est à elle de changer de comportement... La victime endosse la responsabilité de l‘épisode violent, l’auteur reprend très rapidement une vie normale.

La lune de miel : après la crise, l’auteur qui craint de perdre sa compagne commence à exprimer des regrets tout en minimisant les faits et justifiant son comportement. Il veut se réconcilier, il demande pardon, supplie de tout recommencer “à zéro”. Il redevient très amoureux, achète des cadeaux, partage les tâches ménagères, l’éducation des enfants, il promet qu’il ne recommencera plus, qu’il se soignera si cela est nécessaire... De son côté la victime espère, pardonne, elle veut y croire, elle redécouvre l’homme qu’elle a aimé.
C’est pendant la période de lune de miel, croyant que tout peut changer, que la victime retire sa plainte, revient au domicile, rompt toute relation avec l’entourage.

C’est également pendant cette période du cycle que, souvent par manque de connaissance du processus de cette violence et de son emprise sur les victimes, les amis, la famille, les voisins, les collègues, les professionnels ne comprennent plus et déçus de l’attitude de la victime se promettent de ne plus intervenir.
Virginie ;)
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Virginie ;)

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Famille, droit, ARGENT, handicap,  expulsion, VIEILLESSE, autonomie, manger, aides, accompagnement, habitat, exclusion, enfant, santé, CONSEIL, crédit, protection juridique, environnement, SOCIOLOGIE, intégration

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